Ce projet de fin d’études propose une réinterprétation architecturale des piscines Tournesol, emblèmes des années 1970, disséminées à travers la France. En Île-de-France, comme dans d’autres régions, ces bâtiments, autrefois au service de la communauté, sont aujourd’hui en grande partie abandonnés ou obsolètes. Leur large implantation témoigne d’une époque marquée par des politiques publiques ambitieuses, et leur préservation offre l’opportunité de valoriser un patrimoine architectural singulier.
L’intention architecturale de ce projet est de redonner vie à ces édifices en privilégiant le réemploi et en évitant les démolitions massives, sources de pollution. Chaque piscine Tournesol réaménagée se voit ainsi intégrée de manière unique dans son contexte local, répondant à des programmes variés selon les besoins sociologiques et culturels. En adaptant ces structures au fil des usages, elles retrouvent une utilité publique, tout en s’inscrivant dans une démarche durable et respectueuse de l’environnement.
Le réemploi des piscines Tournesol devient ici une démarche innovante et écologique, favorisant les circuits courts pour limiter l’impact environnemental. Ce projet anticipe les cycles de vie des bâtiments, assurant une pérennité de l’édifice sans recourir à la démolition. La valorisation des ressources locales et l’intégration de solutions durables permettent à ces structures de retrouver leur rôle dans le paysage public.
Transformer ces espaces désaffectés en lieux utiles à nouveau contribue à redynamiser le tissu social et culturel des communes concernées. Le recyclage des piscines Tournesol devient un levier pour renforcer les interactions locales et encourager de nouvelles pratiques socioculturelles au sein des collectivités.
Ce projet s’inscrit dans une démarche à la fois pragmatique et visionnaire, visant à préserver une partie du patrimoine architectural français tout en répondant aux défis actuels de durabilité. Le réaménagement des piscines Tournesol démontre que l’innovation architecturale peut s’appuyer sur des ressources existantes, transformant des édifices en déclin en véritables moteurs de revitalisation sociale et environnementale. Par cette approche, chaque bâtiment retrouve une place centrale dans la communauté, tout en réduisant l’impact écologique lié à leur démolition.